Le 4 juillet 2016, La Poste émet un bloc de deux timbres pour commémorer le centenaire de a bataille de la Somme.

L’artiste Damien Cuvillier propose sur un même bloc de timbres plusieurs scènes pour illustrer la bataille de la Somme : la rencontre de 2 soldats français et anglais au premier plan ; les secours organisés par la Croix-Rouge ; l’explosion d’un obus ; un biplan français Nieuport 17 en vol.

Les deux timbres sont consacrés à deux villes,

- Thiepval, avec le mémorial, le centre d'interprétation et la cathédrale d’Albert. En 1915, un obus toucha le dôme soutenant la statue qui s'inclina mais conserva un équilibre précaire et impressionnant. Cet événement donna naissance à une légende « quand la Vierge d'Albert tombera, la guerre finira ».

- Péronne et son château-musée, avec le premier char anglais entré en guerre en septembre 1916.

 

Pour commémorer les 130 ans de relations diplomatiques entre la France et la Corée du Sud, et dans le cadre de l'année France-Corée, une émission commune est organisée en 2016 sur le thème des artisanats d'art parmi les plus emblématiques de nos 2 pays, la céramique pour la Corée, l'orfèvrerie pour la France.

Pour la Corée, le timbre présente un brûle-encens, pièce en céladon du royaume Goryeo (ou Koryo) datant du XIIe siècle (trésor national n° 95) conservée au Musée national de Corée à Séoul. La variété de ses formes et des techniques utilisées (incisions, incrustations, reliefs) font de cet objet une magnifique œuvre d’art. 

 

Pour la France, c’est le reliquaire dit "de Pépin" issu du Trésor de l'abbaye Sainte-Foy de Conques qui a été choisi pour le timbre. Or, émaux, gemmes, intaille sur cornaline, pierres précieuses en cabochon et gravées composent cette pièce de bois rassemblant des éléments datés du IXe au XIe siècle (avec des additions jusqu’au XVIe siècle). Il est en forme de maison au toit couvert de filigranes formant des écailles sur lequel deux oiseaux étalent leurs ailes en émaux cloisonnés.

Le Trésor de la basilique de Saint-Denis et le Trésor de l’abbaye Sainte-Foy de Conques abritent un grand nombre de pièces d'orfèvrerie, culturelles ou historiques, tels que cette patène, le sceptre de Charlemagne et la statue reliquaire de Sainte-Foy.

Sources : site Office de Tourisme ville de Conques et services des Monuments historiques

Le 27 juin 2016, La Poste émet un timbre à la mémoire de Pierre Mauroy, homme politique français.

Rappel historique

Né le 5 juillet 1928 dans le Nord, Pierre Mauroy, fils d’un père laïc –directeur d’école, issu d’une famille de bûcherons – et d’une mère catholique pratiquante, a gardé toute sa vie le goût pour l’ouverture et le rassemblement.

En 1951, il cofonde la Fédération nationale des clubs de loisirs Léo-Lagrange, organisation d’éducation populaire, qui connaît un immense succès. Parallèlement à sa vie politique, il devient professeur d’enseignement technique en région parisienne.

Homme de parti, il a très tôt voulu s’ancrer dans le Nord où il occupe divers mandats et devient maire de Lille en 1973.

Cet homme de conviction se rapproche en 1965 de François Mitterrand qui en 1981, élu président, reconnaissant les qualités et la loyauté de Pierre Mauroy, en fait son Premier ministre. À ce poste, qu’il est le premier socialiste à occuper sous la Ve République, Pierre Mauroy se fait un devoir de mettre en œuvre le programme du président.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le 29 juin 2016, La Poste émet un timbre qui célèbre les 350 ans de l’Académie des sciences.

Le timbre est une composition reprenant le tableau "Présentation des membres de l’Académie des sciences par Colbert à Louis XIV", d’Henri Testelin, d’après Charles Le Brun (1616-1695). Il est actuellement conservé au château de Versailles.

Le 7 juin 2016, La Poste émet un timbre commémoratif à l’occasion des 80 ans du Front populaire et des premières femmes au gouvernement.

"Le jour où mon parti prendra le pouvoir, je m’engage personnellement à prendre une femme comme ministre", ainsi s’exprimait Léon Blum en 1930 lors du banquet d’une association féministe.

Six ans plus tard, le leader de la SFIO tient en partie sa promesse : nommé président du Conseil le 4 juin 1936 suite à la victoire du Front populaire, il fait entrer trois femmes dans son gouvernement.